Comme beaucoup de Forts, Todram et sa mère viennent de l’Anduin, rejoignant tardivement l’Eriador vers 1150 du Troisième Âge.
La jeunesse de Todram n’est qu’un enchaînement de situations désastreuses où le pauvre periannath* était confronté au comportement déplacé de sa mère et aux maladies qui rongeaient son pauvre corps chétif. Emporté de village en village par les problèmes de civisme de sa génitrice, Todram vit depuis 10 ans dans le petit village de Grand’Cave. Il a été élevé par sa mère, et quand celle-ci était saoule c’était la barde du village qui s’occupait du jeune hobbit, lui apprenant les rudiments de l'art des ménestrels. Cette bonne femme d’un âge avancé l’avait rencontré alors qu’il pleurait dans le centre-ville de Grand’Cave et elle s’est attaché au maladif semi-homme. Contrairement aux autres hobbits de son âge, et inspiré par la poésie de la vieille barde, Todram se laissait parfois emporté par ses rêves de voyage. Il désire bien plus que tout de découvrir un jour le pays des elfes. Mais le chemin est bien dangereux pour le jeune musicien et malgré le développement de ses dons en musique il se savait bien trop faible pour relevé le défi de devenir un grand aventurier.
C’est pourquoi il est resté en comté, aux côtés de sa pauvre mère alcoolique et entachée de luxure qui passait bien plus de temps avec une bouteille à la main qu’avec son propre fils. Très vite, peu après sa naissance, il fût très clair que du point de vue du peuple hobbit des forts il n’était pas des leurs. En effet, sa musculature lui faisait défaut et il avait un don pour la musique et les arts, loin de l’idée d’un véritable hobbit descendant des fières forts. La rumeur s’est rependue que le père du jeune periannath n’en serait pas un. Sûrement un pâle d’après les habitants du village, car en effet le père de Todram n’a jamais été connu de celui-ci. Sa mère reste évasive sur le sujet, comme beaucoup d’autres sujets honteux dont la totalité de la vie de celle-ci.
C’est pourquoi Todram est si timide : rejeté par les siens il s’est enfermé dans la solitude, noyant sa tristesse dans l’ombre déshonorante de sa mère. Mais arrivé à la majorité il en eût assez. Désirant trouver un avenir, Todram supplia sa mère de l’aider à tracer son chemin. C’est alors qu’un certains cousin fît son apparition. En effet, la mère du jeune hobbit est une Banderfluff et le cousin du jeune periannath serait un assassin proche des hommes. Il ferait partit d’une confrérie connue sous le nom des Peuples Libres. Sa mère envoya une lettre à son neuveux lui demandant de prendre l'avenir de Todram en main et de venir le rejoindre à Grand'Cave. Bien décidé à se joindre à l’aventure, Todram pris son luth, une flûte et quelques provisions et s’en alla rejoindre son cousin au centre du petit village.
Le sombre érudit était digne de l’éloge qu’en faisait sa mère : ses dagues pendaient à sa ceinture, désignant sinistrement le sol comme un appel à la tombe. Jouant une mélodie entraînante au luth au milieu de la place, Todram fût stupéfié par les talents de cet hobbit plutôt âgé. Un large chapeau noir dissimulant en grande partie son visage, Bzexo Banderfluff était venu rencontrer son cousin. Après quelques échanges, les deux compagnons prirent la route de Lézeau, où devait se préparé le conseil de confrérie des Peuples Libres…
Malgré sa fragile santé, Todram est plutôt mignon. Son visage rond et enfantin n’est que le reflet de son âme douce et rêveuse. Il aime beaucoup jouer du luth en compagnie d’autres ménestrels ou seul sur un toit les nuits douces. Ayant tout juste la majorité c’est un hobbit sensible et très attachant dont la voix porte joie et courage à ses camarades. Il transporte un luth de base dans son dos et une flûte basique attachée à sa ceinture. Il n’aime point les armures lourdes, accordant beaucoup d’importance à sa mobilité très utile en cas de fuite précipité lorsqu’un troll prend un malin plaisir à faire tournoyer un marteau aussi grand que le jeune hobbit.
(*perinnath : Hobbit en sindarin)
Sujet: Battleground de Todram. 