Prélude :
Né au Gondor, Galdirn est un homme grand au caractère relativement calme et discret.
Il a d'abord commencé son aventure avec des rêves plein la tête. Il rêvait de hauts faits d'armes. Il a donc commencé à apprendre à se servir de tous types d'armes, autant au corps à corps qu'à distance. C'est seulement après quelques années d'entrainement qu'il décida de regarder la réalité en face : ses capacités physiques le limiteraient dans ses batailles, sa volonté implacable ne pouvait combler son manque de force et d'agilité!
C'est à ce moment de sa vie qu'il décida de consacrer un peu plus de temps à sa plus grande passion, l'histoire. La recherche de textes anciens, les énigmes qu'ils renferment, les secrets oubliés... tout cela est vite devenu plus qu'une passion mais un mode de vie. Ayant toujours eu un contact privilégié avec la nature, il a commencé à apprendre le langage des animaux, ce qui lui permettait d'avoir leur soutient dans ses recherches archéologiques qui devenaient de plus en plus dangereuses.
C'est tout naturellement qu'il est devenu Maître du Savoir. N'ayant aucun maître à proprement parler, l'histoire qu'il étudiait lui donna bon nombre de noms et d'ouvrages pour parfaire son savoir. Il a tout de suite su quel Maître du Savoir il voulait être : un de ceux qui manipule la lumière pour faire le bien autour d'eux, un Maitre Ancien.
L'homme sans nom :
Au cours de ses aventures, Galdirn a croisé bon nombre de personnages insolites, mais un certain Magicien a marqué son esprit à jamais. Un soir, alors que le temps était frais, Galdirn partageait son feu de camp avec un inconnu, adepte de la magie lui aussi.
Le temps se faisait de plus en plus frais, ils se mirent à boire... L'un dans l'autre Galdirn se mit à raconter sa vie à ce magicien qui se contentait d'écouter et de sortir quelques mots de temps à autre.
Plus tard dans la soirée Galdirn se mis à parler de ses peurs, du fait que de son humble point de vue, le plus grand défaut de l'homme était d'assimiler plus vite le savoir que la sagesse. Le fait que malgré tous ses efforts, le temps le rattrapait et de ce fait, il se sentait terriblement désemparé tant sa soif d'histoire et de sagesse ne pourrait être comblée. Il était tout à fait conscient que toute chose en ce monde avait une fin, mais le fait que sa modeste vie de Dunedain mette prématurément fin à ses recherches le laissait terriblement songeur.
C'est alors que son interlocuteur se mis à chanter dans un langage très ancien, un langage du fondement des Elfes qu'il ne comprenait pas. Galdirn ferma les yeux et se laissa transporter par la litanie comme s'il flottait sur les vagues d'une mer calme. Inconsciemment il se mit à chanter avec le magicien, son rêve devint de plus en plus profond et intense, il se sentit connecté avec l'autre magicien, comme dans son esprit. Tout ce qu'il ressentait était indescriptible, à la fois total et vide, lumière et ténèbres et le temps n'avait plus sa place dans cette dimension...
Puis vint le réveil. Le feu était éteint depuis un bon moment, les cendres étaient froides, l'esprit de Galdirn était à la fois clair et sombre. Il sentit un grand vide en lui, un immense vide! Il regarda autour de lui, totalement paniqué: il était seul.
Il essaya de se rappeler de son rêve, mais plus il creusait, plus les souvenirs le fuyaient. Le visage du magicien, son nom, l'enchantement... tout disparaissait. Pris dans un moment de panique il essaya de chercher dans ses souvenirs lointains, ses recherches, ses formules magiques, tout avait l'air intact...
Il resta ainsi plusieurs heures, pensif et dubitatif... Quel était donc cet enchantement dont il avait été victime? Puis tout à coup un bruit vint le déranger : il se mit tout de suite sur ses gardes, prêt à résister à une attaque Orque dont le campement n'était pas très loin. Hors ce fut deux Elfes qui sortirent du bois. Ceux-ci voyant l'état de torpeur dans lequel se trouvait le magicien, firent immédiatement des gestes amicaux et entamèrent la conversation:
- "Bonjour vagabond de la forêt, nous venons en amis. Je nous présente : Voici Elasan, mon amie, et je me nomme Keylia."
- "Enchanté, pour ma part je suis..." Il marqua un temps d'arrêt puis réfléchit. Les Elfes le regardèrent perplexe. Il avait l'air d'être confus et fortement désemparé.
- "Je... Je ne me souviens plus de mon nom... de mon âge... de mes ancêtres!"
Il regardait dans le vide puis dit:
- "Galdirn, je m'appelle Galdirn. C'est tout ce dont je me souviens."
- "Enchantés de faire votre connaissance, Galdirn."
Il sourit amicalement et répondit tout en s'inclinant
- "Tout l'honneur est pour moi..."
Depuis ce jour, il porte le nom de Galdirn le Chauve ou encore Le Magicien Chauve. Il n'y avait pas eu que ce seul changement, car il semblait évident que le mystérieux magicien du feu de camp lui avait fait réciter un enchantement ancien qui lui avait donné le temps nécessaire à sa quête de sagesse. Il ne compta plus le temps passé sur la Terre du Millieu en année mais en vies d'hommes, de longues vies.
Les bienfaits de l'herbe à pipe:
Au cours de ses voyages, Galdirn remarqua un hobbit très spécial. Il vivait dans la comté, sortait rarement de son quartier et avait un goût prononcé pour la culture et l'art de fumer l'herbe à pipe. Galdirn passait régulièrement devant la modeste maison de ce hobbit, il fut rapidement intrigué par ce petit homme qui fumait toujours une herbe à pipe différente.
Un jour il fit la démarche de prendre contact avec lui, en tant que fumeur amateur, bien que novice.
Ce petit homme en savait long sur le sujet, sa famille cultivait diverses variétés depuis des générations. Au fur et à mesure de leur amitié naissante, il apprit que cet homme ne pouvait avoir aucune descendance, et qu'il ne voulait pas voir tout ce savoir disparaître.
Galdirn commença son apprentissage sur l'art de fumer l'herbe et fut étonné de voir les bienfaits des différentes herbes : certaines pouvaient réanimer un allié tombé au combat, d'autres pouvaient guérir les maux d'estomac, nous faire avoir un sommeil lourd ou encore réduire les effets néfastes de l'alcool.
Son apprentissage dura quelques années, toujours entre deux aventures, ce qui était une bonne excuse de faire un détour pour voir son ami. Il passait régulièrement pour partager cette passion et ce plaisir commun. C'est au crépuscule de sa vie que le petit homme a confié ses derniers secrets sur l'art de fumer la pipe dans un courrier qui finissait ainsi:
"... Tu sais mon ami tu peux avoir la meilleure herbe à fumer de la Comté, si tu n'as pas d'ami pour la partager, elle te sera fade. Merci Galdirn, car grâce à toi j'ai enfin pu avoir ce que j'ai cherché pendant tant d'années : une herbe à la saveur exquise.
Je sais aujourd'hui que tu es et restera un vagabond, tes habitations ont toujours été les bibliothèques de la Terre du Millieu ou le plus modeste des feux de camp quand tu ne venais pas me voir.
C'est pourquoi aujourd'hui je te lègue la totalité de mes biens comme je t'ai légué mon savoir. Je compte sur toi pour prendre soin de ma résidence mais aussi du stock d'herbe à fumer qui se trouve dans ma réserve personnelle.
J'espère que tu passeras de temps à autre me conter tes aventures comme lors de nos longues veillées nocturnes.
Encore merci pour tout, ton ami dévoué."
Chapitre Premier :
Un soir d'hiver, Galdirn envoi une missive à Keylia pour lui donner rendez-vous à l'auberge du Lierre Touffu de Hobbitbourg, en Comté. Cela fait maintenant trois jours et deux nuits que Galdirn attend son amie. Il se fait le plus discret possible restant assis à un table réculée, toujours penché dans ses livres.
C'est au soir du troisème jour que Keylia fit sont entrée dans l'auberge. Elle se diriga rapidement à la table de son ami, tout en ayant un regard soulagé de le voir en bonne santé. C'est une Elfe relativement belle dont le savoir égale sûrement la sagesse.
- "Mon ami, cela fait quelques années que nous ne nous sommes vue et voila que tu n'as toujours pas changé.."
- "Haha! Et c'est toi qui dis cela! Viens donc t'assoir."
Le silence fit place, cela ne dura qu'une minute ou presque mais sembla durer une heure, soudain Keylia commenca :
- "Je n'avais plus de nouvelles, et voila que je reçois cette missive qui me demande de venir dans les plus brefs délais ici-même. Je me suis fait énormément de soucis pour toi.
Galdirn sortit un sachet d'herbe à pipe de son sac, ainsi que sa pipe, et tout en la nettoyant il enchaîna:
- "Cela n'était pas mon intention, il me fallait juste parler à quelqu'un de confiance."
- "Est-ce grave?"
- "Je ne sais pas."
- "Est-il question de toi?"
Galdirn la fixa dans les yeux et ajouta:
- "Précisément."
Un nouveau silence se fit, on eu dit que les clients de l'auberge n'étaient plus.
- "Keylia, je t'ai connue alors que je venais voir ton Maître en quête de savoir. Depuis ce jour, je te compte comme mon amie la plus fidèle et la plus digne de confiance."
Il alluma sa pipe et tira une longue bouffée.
- "Rares sont les personnes qui connaissent mon histoire, et le secret de ma longévité."
Keylia essaya de l'arrêter, mais avant qu'elle ne parle Galdirn l'interrompit avec un signe de la main.
- "Aujourd'hui je sais. Toi et tes congénères avez ce don de longévité, seulement je ne suis pas un Elfe... Je ne suis qu'un modeste homme. Depuis un certain temps j'ai remarqué que mon corps faiblit, mes os me sont douloureux et mon endurance est loin d'être celle de mes belles années."
Il sourit et tira à nouveau sur sa pipe, Keylia l'interrogea:
- "Tu as donc trouvé de quel enchantement il s'agit?"
- "Pas du tout. J'ai seulement compris que cet enchantement puise sa force dans la magie, et plus j'utilise la mienne, plus ma vie se consumme..."
Keylia marqua un temps, elle savait combien la magie était importante pour son ami, puis elle regarda sur la gauche de Galdirn pour y voir une épée.
- "C'est pour cela que tu reprends ton épée?
- "En effet, mes voyages sont moins pénibles depuis que je pratique moins l'art de la magie et que je vais un peu plus au contact."
- "Cela comporte plus de risques..."
- "Des risques calculés, je te l'assure."
- "Je n'en doute pas, seulement..."
- "Je ne suis plus seul."
Keylia regarda son ami dans les yeux, elle ne comprit pas le terme de cette phrase, elle attendit simplement la suite.
- "Non je ne suis plus seul, je suis allé en Angmar, j'ai vu ce que sera la Terre du Milieu si nous perdons la guerre à venir. Nous ne pouvons nous le permettre."
- "Est-ce comme dans les livres?
- "Bien pire, l'Oeil est partout en ces terres..."
Un nouveau silence, bien plus long.
- "A mon retour d'Angmar j'ai fait la connaissance d'un groupe de personnes, qui vouent leur cause à la défaite de Sauron. Tu sais bien que je ne suis pas homme d'armes, et que je voyage quasiment toujours en solitaire. Seulement après avoir vu le mal, j'ai pris conscience qu'il faut que nous nous regroupions. C'est là notre seule chance. Et puis ce n'est pas une armée à propement parler, c'est une association de personnes aux capacités variées qui luttent pour un bien commun, rien de plus."
Keylia resta impassible, jamais elle n'aurait cru possible de voir son ami sous l'étendar d'une confrérie. Sous l'oeil incréduble de son amie, Galdirn poursuivi:
- "Voila ce que j'avais besoin de te dire, aujourd'hui je sais que la bataille contre l'Oeil sera ma dernière, je sens que mes forces me quittent et je ne veux pas voir ce monde sombrer dans les ténèbres. Un jour, tu m'a dit que tout avait une fin, je sens venir la mienne à grand pas."
Keylia ne pu rien dire, elle lui adressa juste un sourire amical et chaleureux.
Elle sentit un sentiment très gênant monter en elle. L'idée de perdre son ami le plus cher ne lui plaisit pas le moins du monde. Elle aurait tellement préféré subir cette malédiction à sa place...
- Mon ami, enchaîna Keylia, tu es sage. Tes voyages et aventures t'ont permis de comprendre beaucoup de choses en ce monde. Tu as toujours été présent quand j'ai eu besoin de toi, peu importe la raison. A ton regard, je peux voir que ta décision est prise. D'après ce que tu me raconte, la situation ne dois plus être aux bavardages. Nous devons agir et vite. Tu as bien fait de me prévenir. Je t'accompagnerai dans ta quête, et te soutiendrai dans tes moments de faiblesse.
- Ce n'est pas nécessaire, les gens autour de moi sont là pour moi. Vis ta vie et renforce toi encore. Tu en auras besoin lorsque la Grande Bataille éclatera.
- Il me reste beaucoup de vies d'hommes devant moi, ne t'inquiète donc pas de mon sort. Te suivre dans tes aventures m'apportera bien plus que tous les entraînements que je pourrai subir. Ma décision est prise également.
Les deux compagnons se turent. Keylia plongea sa main dans le sachet d'herbe à pipe de Galdirn, et prépara une pipe du dragon, et la partagea avec son ami...
Chapitre Second :
Un soir comme les autres, Galdirn s'endormit au coin du feu, sur son fauteuil dans sa résidence de Comté, alors qu'il était encore dans sa quête de sagesse dans ses méditations.
C'est alors que commenca son rêve... Au début, tout était extrèmement lumineux, tellement qu'il lui était impossible de voir ou il était ni de se situer dans l'espace qui l'entourait. C'est seulement après quelques minutes qu'il commença à voir une silhouette à coté de lui, puis deux. Visiblement ils etaient en train de parler, mais Galdirn n'arrivait pas à comprendre.
Ayant énormement de mal à se déplacer, il avança pour mieux voir les personnes qui n'étaient pourtant qu'a quelques mètres de lui. Tout à coup il eu un choc, les deux personnes devant lui étaient des amis du temps de ses débuts en tant que magicien, avant qu'il ne chante une certaine litanie. Seulement c'etait des amis morts depuis bien longtemps...
Ils avaient combattu à ses cotés lors de ses premières batailles, notamment à l'attaque des Gens-des-Chariots qui a couté la vie au roi Ondoher en l'an 1944 du Troisième Âge. Ils étaient dans les troupes de Eärnil quand ils ont réussi à le repousser dans les Marais des Morts. L'un d'eux était son meilleur ami, l'autre son Maître d'Armes qui était toujours de bon conseil.
Une fois devant eux, c'était à la fois l'incompréhension et l'étonnement, impossible pour lui de dire quoi que ce soit. C'est son ancien Maître qui pronnonca les premiers mots:
- "Nous sommes venus t'aider, il semble que tu sois prêt pour ce que tu cherches depuis bien longtemps."
Galdirn ne su pas quoi répondre, il fit seulement un signe de la tête. Son ami lui fit un sourire chaleureux et lui montra la pièce en contrebas. Sa vision était encore trouble, visiblement elle ne s'ameliorerai plus dans cette blancheur tel un soleil d'été sur une neige propre et immaculée.
Dans la pièce on pouvait y voir des tombes, ainsi que des Ombres et des Esprits Errants. Galdirn pris conscience qu'il était ici pour un but bien précis, il lui restait encore à savoir lequel.
Son ancien Maître etait un expert dans le maniement d'une épée et d'un bouclier, capable d'envoyer voler un Ours avec un simple coup de bouclier, tellement qu'il etait fort et imposant. Son ami quand à lui etait plus discret, un ménestrel capable de fournir du soutien et de remonter le moral des troupes.
Sans un mot de plus, ses amis se sont jetés dans la pièce pour combattre ces Esprits. Galdirn repris ses marques en un instant, les enchaînement qui avaient mis en déroute ses ennemis d'antan étaient toujours aussi efficaces et méticuleux.
Ils avancaient ainsi à travers plusieurs pièces, pour tomber en face d'un Esprit nommé Cauchemar. Celui ci les meprisa et les envoya à ses valets, Terreur et Panique. Les combats furent rudes, mais tout à fait à leur porté.
A nouveau devant Cauchemar, il les mis au défi de le vaincre. C'est là que ses deux amis ont été vaincus. Seul Galdirn reussi à survivre pour enfin arriver à terrasser cet Esprit malfaisant. Une fois l'Esprit vaincu, d'autres esprits prisonniers vinrent le remercier de les avoir libérés de l'emprise maléfique qui planait sur eux.
Galdirn pensa que tout était fini, puis la lumière devint beaucoup plus intense à tel point qu'il dû fermer les yeux. Quand il les rouvrit, il était à nouveau dans la premiere pièce, cette fois avec deux autres anciens amis, eux aussi déjà morts, mais dont les compétences aux combats étaient tout autres, obligeant Galdirn à s'adapter à cette nouvelle combinaison.
Il recommença encore et encore ce rêve, libérant toujours et encore de nouveaux esprits et voyant au fil des rêves ses amis mourir à nouveau devant ses yeux. Il ne pu dire combien de temps cela dura, mais il était clair que la fatique s'accumulait, il etait exténué, couvert de blessures et d'équimoses, et surtout extremement affecté face à la perte répétée de tout ses anciens compagnons.
Lors d'un ultime affrontement, le coup de grâce porté à Cauchemar lui coûta sa dernière réserve de magie... Le moral au plus bas, il laissa son esprit s'engoufrer dans une lumière qui l'entourait.
A son réveil, Galdirn ressentait chacun des coups, chacunes des blessures qu'il avait subit lors de ces rêves, seulement il n'y avait aucune trace visible de tout cela. Il était extrement faible, incable de bouger et pourtant il sentit une sensation de bien-être profond l'innonder. Malgré la fatigue et la douleur, il ne s'était jamais senti aussi bien qu'à ce moment précis.
Il remarqua également que quelque chose avait changé, il ne portait plus sa tenue habituelle qu'il affectionnait tant mais une tunique blanche.
Un blanc qui lui paru totalement pur, un blanc semblable à la lumière qu'il avait vu dans son rêve. Le tissu était tres résistant tout en étant tres léger et maniable. Il semblait réguler la température de son corps et de son pouvoir, le protegeant tel une cuirasse de mithril comme si chaque maille avait un enchantement propre.
Apres ce jour, le regard de Galdirn sur le monde changea, certaines choses avaient pour lui beaucoup plus d'importance maintenant. La mise en défaite de Sauron et de son Ombre.
Armé de cette nouvelle tenue et d'une volonté à toute épreuve, il se sentait plus prêt que jamais pour mener ce combat dont maintenant il avait la certitude que ce serait le dernier.
Sujet: Galdirn le Chauve. 
)
oua mais c'est qu'ont a un ecrivain en puissance la