Ciryiel de la Forêt Noire

• Nimië : Mère de Ciryiel et archiviste au Palais de Vert-Bois-Le-Grand
  
  
• Ataën : Père de Ciryiel et Guérisseur au Palais de Vert-Bois-Le-Grand
  
• Eäron : Frère et guerrier dans l'armée du Roi Thranduil
  
• Lalaën Firanatalieror : Sage et Mentor de la jeune elfine durant son enfance. C'est lui qui découvrit le don de Ciryiel dans le domaine de l'érudition et qui la destina aux études pour devenir archiviste aux côtés de sa mère
  
• Dénédrim du Gondor : Grand ami de Ciryiel qu'elle rencontra à Bree. Depuis cette rencontre, ils formèrent un trio inséparable avec Alsédor. Pour elle, Dénédrim est un épéiste de qualité, mais est aussi un trop grand buveur. Parti il y a quelques temps, il a coupé tout contact avec ses anciens amis et l'armée elle-même. Bien que cette attitude l'ait grandement étonnée, Ciryiel a finie par passer outre.
  
  
• Alsédor du Gondor : Grand ami de Ciryiel qu'elle rencontra à Bree en même temps que Denedrim. Pour celui-ci, elle éprouve des sentiments plutôt contradictoire. Ils forment un trio inséparable, mais est souvent en compétition avec lui car celui-ci est aussi un archer hors-pair. On pourrait les comparer à Gimli et Legolas dans la trilogie de Tolkien concernant leur compétition au tir-à-l'arc. Depuis un moment, Alsédor a gravit les échelons de la hiérarchie dans l'armée. Il est rapidement devenu officier, devenant un chef pour les hommes. Ciryiel a due passer outre leur compétition et devenir plus sérieuse et respectueuse envers lui, étant donné qu'il était désormait son supérieur. Qui plus est, depuis le départ de Lengale, Alsédor est devenu le second de Gorgorol
  
• Gorgorol : Frère d'arme de Ciryiel dans l'armée des Peuples Libre. Elle le rencontra pour la première fois lors de la Campagne du Nord et partage avec lui de bons moments de rigolade. Il y eut une ascension fulgurante pour ce rohir au sein de l'armée. Devenu sous-officier et tout aussi rapidement officier, il est devenu le chef de l'armée pendant l'absence Lengale, le plaçant comme étant l'officier hiérarchique le plus gradé de la confrérie. Devenu plus sérieux, mais aussi plus austère, Ciryiel garde tout de même de bons souvenirs et le voit toujours comme un compagnon d'arme rigolard.
  
  
• Eonord Goldhorse : Rohir et Officier de Ciryiel dans l'armée des Peuples Libre, pour qui elle éprouve un profond respect et en qui elle voit un officier de qualité. C'est ce dernier qui a recruté Ciryiel dans l'armée, grâce à Alsédor. Durant l'absence de Ciryiel, il y eut de nombreuses tensions dans la confrérie qui eurent pour résultat le départ d'Éonord, suite au fait que Gorgorol et Alsédor devinrent les chefs de la confrérie. Depuis ce départ, Eonord conserve des rapports plutôt tendu avec ses anciens compagnons d'armes. Concernant Ciryiel, elle a vue son départ comme un abandon et préfère ne plus croiser sa route.
  
• Lengale : Elfe Sylvain et chef de l'Armée des Peuples Libres. Bien qu'elle ait un avis plutôt confus de son chef militaire, elle éprouve pour lui du respect dû à son rang, mais aussi à sa race. Cependant, il prend parfois des décisions qui ne plaisent pas à Ciryiel
  
• Warvick : Warvick est un guerrier étant arrivé dans la confrérie peu de temps après le trio formé par Ciryiel-Alsédor-Dénédrim. Il s'est avéré que Warvick était un épéiste hors-pair et ayant vraiment sa place au sein de l'armée. Pour Ciryiel, Warvick est un très bon guerrier, amical, mais le trouvant taciturne.
  
• Althran : Arrivé il y a quelques temps, Althran et Ciryiel n'eurent guère le loisir de se parler. Elle étant bien trop souvent absente et lui occupé à ses propres problèmes, l'elfine retient de lui qu'il est un combattant qui mérite sa place au sein de l'Armée des Peuples Libres.
  
• Folbo : Cela chagrine toujours Ciryiel lorsqu'elle entent prononcer le nom de "Folbo". Il s'agissait d'un petit hobbit qui avait rejoint l'Armée quelques temps après l'arrivée de Warvick. Il était rondouillard, mais plutôt pleutre. Quoi qu'il en soit, sa présence égaillait les rangs et il n'avait rien à envier aux autres. Malheureusement, il périt lors de la campagne à Angmar.
  
• Hatheldem : Il s'agit d'un elfe plutôt original : Bon vivant, jovial et amical, Hatheldem s'est rapidement fait une place au sein des Peuples Libres. Aussi bon rieur que guerrier, il a participé à quelques campagnes en compagnie des Peuples Libres.
  
• Kantetsu : Guerrier éfficace, il est arrivé récement dans l'Armée des Peuples Libres. Faisant des ravages avec sa lame et chargeant bouclier levé, Kantetsu est un homme capable de se battre aussi bien que deux hommes pour la cause des Peuples Libres. N'ayant pas vraiment fait connaissance avec lui, Ciryiel le considère tout de même comme un très bon guerrier.
  
• Ceara : Archère que Ciryiel vient tout juste de rencontrer. Dernière arrivée au sein des Peuples Libres, Ceara est une femme plutôt amicale et souriante, au premier rapport qu'elle a eue avec Ciryiel. Apparement très bonne archère, c'est avec plaisir que Ciryiel combattra à ses côtés.
  
  

Jeunesse à Taur-e-Ndaedelos











Née en 2890 du Troisième Âge, Ciryiel est la cadette de sa famille. D'un père sylvain et d'une mère Sindar, l'enfant vie le jour en Forêt Noire, habitat de ses parents. A sa naissance, elle avait déjà deux grand-frères et une soeur, étant partie pour le Royaume des Hauts-Elfes. L'aîné de la famille, Eäror, alors guerrier dans l'armée du Seigneur Thranduil, Roi de la Forêt Noire, prit Ciryiel sous son aile, permettant ainsi à ses parents de pouvoir s'atteler à leur travail au sein de la communauté, qui nécessitait beaucoup d'implication. En effet, la mère de la jeune fille, Nimië, tenait un poste d'érudit à la bibliothèque au palais de Vert-Bois-Le-Grand, situé à plusieurs lieues de la communauté natale de sa fille. Dès lors, elle passait le plus clair de son temps à étudier les anciens manuscrit du Premier Âge et s'était spécialisée dans les langues anciennes. D'aucuns diront par la suite que Nimië était l'archiviste la plus compétente et une spécialiste hors-pair au sein de la Forêt Noire. Concernant le père de Ciryiel, Ataën, était un Maitre Guérisseur. Son savoir provenait de son père qui avait perfectionné cet art et avait transmit toute sa connaissance à son fils. Ainsi, Ataën était très souvent sollicité au Palais pour soigner les blessures graves et il n'était pas rare qu'il accompagnât l'armée lors des expéditions dans la forêt où les patrouilles pouvaient tomber sur les Orques. Eäror confia la jeune elfine au Sage Lalaën Firanatalieror qui éleva Ciryiel jusqu'à ce qu'elle puisse être confiée à son grand-frère. Pendant cette période, Lalaën apprit à sa jeune élevé à lire le Quenya et le Sindarin, ainsi qu'à l'écrire. Rapidement, déjà petite, Ciryiel se passionna pour l'histoire de son peuple. Un soir, Lalaën la surprit à la lecture d'un énorme manuscrit qui conta le passé des Noldor, livre écrit en Quenya, langue difficilement accessible pour un jeune enfant. Ainsi, Lalaën destina Ciryiel à une étude d'érudiction. Elle fut envoyée auprès de sa mère, qui, toute heureuse d'avoir sa fille à ses côtés, lui enseigna l’érudition. Elle passa alors le reste de son enfance dans les bibliothèques où elle recopiait de vieilles enluminures sur du vélin ou à traduire d'anciens textes.

A l'âge de vingt-sept ans, Ciryiel perfectionna son apprentissage en se permettant d'écrire un ouvrage sur le clan des premier elfes, les Minyar de Cuiviénen. Elle composa l'ouvrage durant trois ans, où elle partit à Fondcombe en tant qu'érudit pour étudier les ouvrages concernant le clan, à la Dernière Maison Simple d'Elrond. Lorsque le récit fut terminé, elle hésita cependant à le présenter à sa mère. Ne sachant pas si celle-ci allait prendre l'initiative de sa fille au sérieux, elle cacha le livre et termina son apprentissage avec brio. Elle était libre de devenir Archiviste auprès de sa mère. Cependant, Ciryiel désirait voyager et découvrir le monde, chose qui était plutôt rare pour le peuple de la Forêt Noire qui était peu enclin à quitter la Forêt Noire, amoureux de celle-ci et de leur terre natale. Ciryiel se résigna, après le refus des Sages lorsqu'elle présenta sa requête visant à voyager en Eregion, à devenir archiviste dans la bibliothèque du Palais de Thranduil. Elle passa quatre ans à traduire des textes trouvés sur des vieilles reliques, à trier les vieux ouvrages et étudier les langues anciennes. Ce travail la passionnait, mais la laissait aussi. Ainsi, lorsque sa mère découvrit le livre de sa fille sur les Minyar, elle la fit convoquer immédiatement et fut éblouie devant un travail qu'elle qualifiait "d'une qualité exceptionnelle". Nimië présenta le travail de sa fille aux Sages et ceux-ci décidèrent d'officialiser le recueil et de l'introduire aux bibliothèques du Palais. Ainsi, il allait pouvoir être utiliser pour l'apprentissage des élèves érudits. Alors que Ciryiel devait se réjouir d'une telle opportunité, elle ne se contenta que d'être heureuse pendant un petit moment, alors qu'elle commençait sérieusement à en avoir assez de passer ses journées dans la poussière des bibliothèques...

Lancer de cailloux, bonne archère et premières blessures










Elle décida de quitter la bibliothèque du Palais, après trente années de bons services. Bien que sa mère était très déçue, Ciryiel ne se laissa pas choir. Elle se promenait dans la forêt et profitait de ses journées tranquilles pour en apprendre un peu plus sur les bois qui entouraient sa demeure. Elle s'asseyait souvent sur une souche d'arbre située dans une clairière qui laissait passé le soleil quant il était à son azimut et se plaisir à écrire, composer ou tout simplement penser. Une fois, des Orques la surprirent à ce moment. D'abord surprise par la présence de ces créatures qu'elle n'avait encore jamais rencontrée, elle ne se laissa pas faire lorsqu'elle comprit que les Orques avaient une intention hostile. L'un d'entre eux aboya un ordre dans une langue bestiale et les autres se contentèrent d'élever haut leurs fauchons et de s'attaquer à l'elfine. Ne sachant que faire, elle saisit quelques cailloux qu'elle lança en direction des putrides. Elle fut très étonnée lorsqu'elle remarqua que ses tirs furent très précis. L'un des cailloux atteignit l'un des Orques sur le front et il fut projeté en arrière sous la violence du choc. Un autre faucha violemment le bas du ventre d'une des créatures et il s'écroula sur les jambes, se tenant l'estomac alors qu'il tentait de reprendre son souffle. Voyant que cela fonctionnait plutôt bien, elle en ramassa d'autres et continua à lancer les cailloux sur ses adversaires. Bientôt, ridiculisés et voyant que les tirs de l'elfine faisaient mal et étaient très précis, ils rebroussèrent chemin, abandonnant deux compères qui agonisaient sur le sol.

Fière d'elle, Ciryiel rentra chez elle et se pressa de raconter ses exploits à Eäror, qui revenait souvent du Palais pour être en famille. Bien qu'il rit pendant le récit de sa sœur, Eäror fut tout de même étonné. Il décida de vérifier par lui-même les dires de sa sœur et il lui dégota un arc-à-flèche court avec lequel elle pourrait s'essayer. Bien qu'il fallut quelques minutes à l'élfine pour comprendre le fonctionnement d'une telle arme, elle parvint à toucher toutes les cibles que son frère avait disposée à des distances variées devant elle. Très étonné, Eäror fut obligé d'avouer qu'elle était bien meilleur archère que lui. Il décida d'exploiter les talents de sa sœur et il la présenta à son capitaine. A cette époque, Dol Guldur, forteresse du Nécromancien Sauron fut attaquée par le Conseil Blanc. Ceux-ci furent aidés des elfes de Thranduil et Ciryiel participa à sa manière à cette attaque. Lorsque la forteresse fut défaite et que Sauron s'enfuit, les nombreux Orques de son armée se dispersèrent et il fallut alors les traquer pour les empêcher de se rassembler. L'elfine rejoignit une compagnie d'elfes destinés à traquer les Orques pour les tuer. Bien qu'elle n'était pas de l'armée, elle réussit à faire partie d'un groupe grâce à l'impulsion de son frère. Ainsi, elle guidait le groupe et attaquait les Orques à distance grâce à ses compétences d'archère. Beaucoup diront que Ciryiel avait un véritable don dans lorsqu'il s'agissait de planter une flèche entre les deux yeux d'un ennemi. Elle effectuait ses gestes avec une rapidité déroutante, décochant ses flèches aussi rapidement que possible. Ainsi, alors que les fantassins atteignaient seulement la compagnie Orque, beaucoup de ces derniers étaient déjà tombés grâce à une des flèches de l'elfine. L'on ne puis dire que Ciryiel avait déjà fait tout le travail, mais elle facilita grandement celui des fantassins.

Plusieurs mois furent nécessaire pour conclure cette traque. Durant celle-ci, Ciryiel fut blessée pour la première fois par un archer adverse. Elle fut trop sûre d'elle même et ralentit son tir pour viser la tête de l'Orque. Malheureusement pour elle, son adversaire ne s'était pas entiché à viser la tête et avait tirer en direction de l'elfine, la touchant au ventre. Elle ne s'écroula pas, mais le choc fut violent et la douleur arriva immédiatement. Elle tira alors que son sang commençait à se rependre sur le sol. Elle fut transportée en convalescence auprès des guérisseurs du Palais de Thranduil et ce furent les hommes de son père qui s'occupèrent de Ciryiel, sous l’œil bienveillant et sévère de celui-ci. La blessure n'était pas grave, mais Ciryiel en soufra pendant de nombreuses semaines. Elle était obligée à marcher lentement, se tenant souvent le ventre, alors qu'elle était pansée avec des bandages infusés d'une plante curative qui dégageait une odeur nauséabonde. Après quelques jours depuis son retour, elle apprend que le traque venait de se terminer et que les guerriers rentraient. Triste de n'avoir pu achever sa mission, elle se renfrogna et se remit à lire et à écrire.

Voyant en elle une bonne archère et une bonne combattante, Eäror décida de ne pas en rester là. Il convia un de ses sergent pour apprendre à sa sœur l'art de l'escrime. Bien que cela n’intéressait que fort peu l'elfine, elle se laissa faire. Au début, elle utlisait un long bâton de bois et s'entrainait aux pas d'esquives et d'attaque. Elle se disait qu'elle ressemblait plus à une danseuse qu'à une combattante. Après quoi, on testa sa rapidité grâce à une sorte de tourniquet en bois où elle devait sauter au dessus de plaque de bois qui tournait très rapidement. Elle se rappellera pendant de longues années de ce fameux tourniquet qui fut l'auteur de nombreux hématome aux jambes et de nuit d'entraînement. En effet, il lui fallut presqu'une année complète pour parfaire ses sauts et l'esquive des plaques du tourniquet. A présent, elle pouvait éviter les coups d’estocs adverse et attaquer rapidement en effectuant des pas, soit défensif, soit offensif. Lorsqu'elle tenait une lame elfique dans sa main pour la première fois, elle fut très surprise de la sensation que l'on ressentait avec le contact d'une telle arme. Instinctivement, tout les mouvements qu'elle avait apprit durant son entraînement lui revinrent. Elle partait alors souvent dans les bois pour se battre contre un adversaire fictif où elle s'amusait à "danser" autour de ce dernier et à l'attaquer.

Départ pour l'Eriador et habitat à Celondîm









Il vint un moment où Ciryiel décida de partir, jugeant qu'elle ne servait plus à rien à Taur-e-Ndaedelos. Elle avait passée plusieurs années à guider et protéger des botanistes dans la Forêt Noire. Il est vrai qu'elle apprit beaucoup sur la faune et la flore qui l'entourait, mais ce n'était pas le type de vie qu'elle désirait. Bien qu'elle eut à combattre Orques et autres créatures de la forêt, elle désirait découvrir la Terre du Milieu et tout les peuples de cette dernière. C'était une ambition vague et presque impossible à réussir, cependant, elle ne voulait plus rester à la Forêt Noire. Lorsqu'elle présenta sa requête aux Sages, ceux-ci refusèrent une première fois. Ciryiel réitéra sa demande, mais cette-fois précisa qu'elle désirait rejoindre les contrées elfes de l'Ered Luin pour parfaire son érudition et apprendre son savoir aux elfes de Celondîm et de Duilon. Plutôt peu enclin à accepter la demande de l'elfine, ils finirent par accepter. Ce furent des adieux plutôt douloureux... En effet, Ciryiel n'avait jamais vraiment voyager et le plus loin où elle fut allée, c'était à Fondcombe. Elle ne connaissait pas exactement la route jusqu'en Ered Luin et l'Eriador, mais savait s'orienter grâce aux cartes qu'elle disposait. Son frère insista pour qu'elle soit accompagnée par une petite garde de guerriers. En effet, ce dernier avait entendu que des choses plutôt sombre se déroulait en Eriador et avait dit qu'un nuage noire recouvrait la région. Cela n'inquiéta guère Ciryiel. Elle s'était préparée aux mauvaise rencontre en apportant son arc et deux lames bien tranchantes.

C'est ainsi qu'elle quitta la Forêt Noire, sous les regards tristes des membres de sa famille. Elle savait qu'elle finirait par les revoir et ce dit que ce n'était pas un adieux. Le voyage vers l'Eriador fut très très très long. Ciryiel se dit que le voyage ne finirait jamais. Pour éviter tout danger, la petite compagnie longea le Grand Fleuve pour déboucher sur le Rimdath qui se jetait dans celui-ci aux environs des Monts Gwaihir, près des Monts Brumeux. De là, il fut décidé de rejoindre les Landes d'Etten. Cependant, avant d'arriver là-bas, il allait falloir traverser les Monts Brumeux. Heureusement, Ciryiel, qui avait étudiée les cartes, dirigea son escorte à l'endroit le plus étroit des Monts où la traversée serait moins longue. Heureusement, ils n'eurent pas de mauvaises recontres et travers les Monts. Cependant, Ciryiel avouera plus tard que la traversée lui fit froid dans le dos.

Lorsqu'ils arrivèrent aux Landes d'Etten, la compagnie bifurqua par la Trouée des Trolls pour rejoindre le Dernier Pont. De là, ils pourraient traverser l'Angle et rejoindre l'Eriador. C'est ce qu'ils firent, mais furent attaqués par des Bandits qui désiraient faire payer un droit de passage pour le pont. Ce n'était pas au gout de l'elfine qui ordonna aux brigands de les laisser passer, la main prête à prendre son arc. Bien évidement, les bandits refusèrent et décidèrent d'attaquer la troupe pour ensuite détrousser les cadavres. Rapidement, les quatre elfes qui accompagnaient Ciryiel démontrèrent leurs qualités d'épéistes et virent à bout du plus grand nombre de bandit, tandis que l'elfine logea une flèche meurtrière entre les deux yeux du chef de la bande. Le passage était désormais libre et les elfes jetèrent les cadavres des bandits dans le fleuve.Après quoi, ils reprirent la route.

Ce genre d’évènement arriva encore alors qu'ils traversaient l'Eriador. Ils furent attaqués de nombreuses fois sur la Grande Route de l'Est, mais les elfes parvinrent tout de même à rejoindre l'Ered Luin après un peu moins d'une année de voyage. Arrivé là-bas, Ciryiel se présenta auprès des érudits de Duilond. Elle s'engagea auprès de l'archiviste de la communauté, nommée Voronwé Anmell et ils passèrent plusieurs mois ensemble. Pendant cette période, Ciryiel s'éprit de l'Ered Luin. Elle trouvait cette région magnifique et dépaysante. Elle décida de s'installer à Celondîm, situé à quelques lieues de Duilond. Là-bas, elle travaillait à la bibliothèque et enseignait les anciens textes aux élèves de Voronwé.

Elle passa près de dix années à faire cela. Après quoi, l'Archiviste décida de démettre Ciryiel de ses fonctions, après qu'elle eut écrit un nouvel ouvrage sur le Valar Araw, "le dompteur de Fauves, chevauchait parfois dans l'obscurité des forêts sauvages, chasseur impitoyable muni d'un arc et de flèches, qui traquait jusqu'à la mort les créatures de Melkor." Elle laissa son travail à Duillon et déménagea de Celondîm, désirant découvrir le centre de l'Eriador : Le pays de Bree.

La rencontre avec Dénédrim et Alsédor






Bree ne correspondait pas du tout à l'image dont s'était faite Ciryiel. Bien qu'il s'agisse d'un carrefour important en Eriador, la ville pullulait de bandits, de vagabond et hors-la-loi. De plus, ce fut là-bas qu'elle découvrit la menace de l'Agnmar. En effet l'Eriador courrait un grave danger. Le Roi-Sorcier, perfide serviteur de Sauron, ancien maître de Dol Guldur qui avait été chassé des années auparavant, levait une armée pour envahir l'Eriador. Qui plus est, dans les autres régions de la Terre du Milieu, le Seigneur des Ténèbres rependait sa malfaisance, recouvrant les terres ensoleillée du Rohan et du Gondor, d'un voile noire et ténébreux qui masquait la lumière apaisante du soleil. Ciryiel se rendit donc compte dans quelle insouciance elle avait vécue jusque là. La Terre du Milieu était en péril et son peuple vivait comme si de rien n'était. C'était d'une profonde injustice pour les autres peuples qui vivaient la famine et la peur de voir ses fermes brûlées par les Angmarrins d'un jour à l'autre...

Cependant, Ciryiel ne savait rien faire. Elle ne connaissait pas du tout sa région et passa ses journées à explorer les environs et à rendre des petits services aux locaux. En attendant, elle logeait au Poney Fringant, lieux propice pour entendre les nouvelles sombres qui provenaient de l'Angmar et du Mordor, terres sombres que Sauron avait reconquérir. Ce fut, cependant, là-bas qu'elle rencontra les deux personnes qui allaient changer sa vie. Alors qu'elle était installée à une table, ruminant des pensées de retour en Forêt Noire, qu'un dénommé Dénédrim l'accosta. Ce dernier désirait former une compagnie pour attaquer un camp de bandits qui lui avaient volés un objet précieux. Plutôt réticente au début, trouvant cette affaire louche, elle finit par accepter. Dénédrim provenait du Gondor... Enfin non... Elle ne comprit pas grand chose à son passé, ce dernier contant qu'il venait du Gondor mais qu'il n'était point né là-bas, elle trouvât en lui une personne avec qui discuter de l'actualité de la Terre du Milieu. Après quoi, Alsédor, venant du Gondor lui aussi (mais y étant né, cette fois) rejoignit la compagnie. Ciryiel s'interrogea rapidement sur l'objet de cette quête plutôt étrange. Pourquoi une personne comme Dénédrim désirait attaquer, avec un groupe de deux hommes et une elfine, un camp entier de Bandits du Plateau Noire ? Bien qu'elle posa de nombreuses fois la question à Dénédrim, celui-ci se contredisait sur l'identité de l'objet perdu. Bien qu'elle était peu réticente à poursuivre cette quête, elle ne fit jamais demi-tour par respect pour Dénédrim et Alsédor qui comptait sur elle pour l'attaque finale.

Celle-ci se déroula en bonne et due forme : Dénédrim attaquait de front, tandis que Ciryiel et Alsédor attaquaient les ennemis à distance, le couvrant. Rapidement, Ciryiel reconnu les qualités d'escrimeur de Dénédrim qui vit en lui son frère. En effet, Dénédrim n’hésitait pas à s'attaquer à plus grand que lui, ayant confiance en ses capacités et ne reculant jamais. Concernant Alsédor, c'était différent. Alors qu'elle vivait en Forêt Noire, il faut bien l'avouer que par vanité, Ciryiel se considérait comme la meilleure archère de son entourage. Cependant, Alsédor était un très bon concurrent à ce titre. En effet, ses flèches étaient aussi précises que celle de Ciryiel et elle en fut jalouse pendant de nombreuses semaines. Pour revenir à l'attaque du camp, les Bandits du Plateau Noire finirent pas succomber ... Sous l'attaque des trois personnages. Comme quoi, l'alliance de trois bons guerriers suffisait à terrasser l'ennemi prit par surprise, mais néanmoins plus nombreux. Lorsque Dénédrim retrouvât ce pourquoi l'attaque du camp avait été décidée, l'elfine fronça les sourcils. Il s'agissait de petit coffre de fer orné de runes anciennes que Ciryiel connaissait. Il s'agissait de runes noires et ténébreuses qui n'avaient rien à faire dans les mains d'un "gondorien". Lorsque Ciryiel interrogea Dénédrim sur la provenance du coffre, ce dernier lui racontât qu'il l'avait acheté à un marchand. En l'interrogeant sur le contenant, Dénédrim ouvrit le coffre sous les yeux prudent d'Aslédor et de Ciryiel. Comme l'elfine le pensait, le coffre renfermait des parchemins, mais pas n'importe lesquels. Il s'agissait de parchemins qui contenaient des formules nécromanciennes, sûrement écrite de la main d'un sorcier puissant et mal intentionné. L'elfine parvint à convaincre Dénédrim de lui donner le coffre et de s'en séparé. En effet, Ciryiel allait confié les parchemins aux Sages de la Forêt Noire, qui allait pouvoir en apprendre plus sur les parchemins et décidé quoi en faire... Bien que Dénédrim fut déçu, il accepta.

Après quoi, les trois personnages devinrent rapidement amis et voyagèrent de nombreuses fois ensemble. Tout bascula lorsque Alsédor présenta Eornord Goldhorse à Dénédrim et Ciryiel.


L'engagement dans les Peuples Libres, la Campagne du Nord et le départ pour la Forêt Noire

Après quelques passés en compagnie de Ciryeil et Dénédrim, Alsédor décida de s'absenter pendant un petit temps, désirant vivre son aventure de son côté. Bien que son absence fut douloureuse pour les deux amis, Dénédrim et Ciryiel le laissèrent partir. Il revint après quelques semaines, avec une nouvelle déconcertante. Alsédor était comme l'elfine. Il désirait plus que tout participer aux évènements qui aller découler du rassembler des angmarrins et du retour de Sauron. Quant il découvrit l'armée des Peuples Libres, il vit en cela une bonne raison pour participer à l'histoire. Ainsi, il présenta son adhésion à l'armée, lors de son retour. Il désirait que Dénédrim et l'elfine le rejoigne dans son initiative et ils pourraient alors être tout trois dans cette armée pour peut-être changer le cours des choses en Eriador. Il fallu peu de temps à Dénédrim pour accepter, mais un peu plus à Ciryiel qui était plus réfléchie. Finalement, elle accepta et ils prêtèrent serment auprès de l'officier Eornord Goldhorse.

Pendant un premier temps, les entraînements se succédaient où les trois amis furent testés sur leur endurance, leur qualité d'escrimeur et pour Ciryiel et Alsédor, le tir-à-l'arc. Les trois amis découvrirent de nouvelles têtes comme Gorgorol avec qui ils s'entendirent rapidement bien. Mais vint un moment où l'armée se mobilisa pour partir en guerre. En effet, l'Angmar et les hommes renégat de Fornost s'étaient rassemblés et menaçaient le nord de l'Eriador. Ainsi, les trois amis partirent pour leur première campagne militaire au sein des Peuples Libres. Pour l'elfine, la campagne fut très éprouvante. Elle débuta par la défense du village en cendre de Pont-à-Tréteau, qui s'était fait attaquer par les Orques. Il fallut plusieurs jours aux Peuples Libre pour sécuriser l'endroit, mais ils y parvirent au prix de quelques pertes. Par la suite, la campagne continua. Lorsqu'ils traversèrent les plaines du Nord, l'armée fut attaquée par un troll qui assoma Alsédor. Ce dernier, bien que soigné par Ciryiel, mit un temps avant de se réveiller. A ce moment-là, les Peuples Libres étaient arrivés à Esteldin, dernier bastion des Rôdeurs en Eriador. L'ancienne forteresse anorienne était menacée par les armées de Fornost et d'Angmar. Un âpre combat allait en découler durant lequel Ciryiel démontra ses talents au tir-à-l'arc. Le siège dura plusieurs jours et l'assaut final fut violent. La victoire ne vint que lorsque les Nains et les Elfes s'allièrent pour venir en aide aux rôdeurs et à l'armée des Peuples Libres. Cependant, Esteldin n'était plus pareil : La forteresse, déjà en ruine, était en cendre et de nombreux corps jonchaient le sol. C'est durant cette période que Ciryiel découvrit toute la noirceur des choses et commençât à douter sur l'issue de cette guerre. Néanmoins, les Peuples Libres furent récompensés, mais il fallait désormais rentrer. En effet, la campagne fut très longue et dura de nombreuses semaines. Les hommes étaient éreintés et c'en était de même pour les trois amis. Ils furent très heureux de retournés à leurs quartiers pour fêter la victoire et se reposer.

Cependant, pour Ciryiel, ce n'était pas finit. Alors que reprenait doucement des combats au Nord, elle fut rappelée par Thranduil en Forêt Noire. En effet, Dol Guldur s'était éveillé et les Orques se répandaient dans la Forêt Noire. C'est à contre cœur que Ciryiel annonça son départ pour la Forêt Noire, qu'elle n'avait pas revue depuis très longtemps. Elle devait à tout prix aider son peuple dans se revirement de situation. Elle ne pouvait laisser la Forêt Noire à son anéantissement. C'est avec un pincement au cœur qu'elle quitta ses compagnons, temporairement. Elle espérait qu'elle les reverraient en bonne santé lors de son retour... Chose dont elle n'était plus sûr depuis qu'elle avait vue l'étendue de la guerre lors de la campagne du Nord...

Retour en Forêt Noire et deuil





A son arrivée à la Forêt Noire, elle se rendit vite compte qu'elle était en état de siège. Dès son retour au lieu où elle était née et où elle avait vécue son enfance, elle fut accueillie par Eäron. Ce dernier était tout de mailles vêtues et accompagné de trois guerriers. Il accueillit sa sœur en l'enlaçant, heureux de la revoir après tant d'années d'absences. Malheureusement, le temps n'était pas aux réjouissances. Autour d'un breuvage conçu à base d'infusions d'herbes, Eäron lui expliqua la situation. Depuis peu, il mal rongeait les terres noires de Mordor. Les rumeurs qui se répandaient depuis le Gondor faisaient croire à un possible retour du Nécromancien qui commandait Dol Guldur et qui avait été chassé par le Conseil Blanc, il y a des années de cela. Celui-ci aurait retrouvé tout son pouvoir et avait établit une forteresse nommée Barad-Dur. Elle s'élevait a présent dans le ciel, menaçante sous les tremblements d'Oroduin.
Suite à son retour, les orques de Dol Guldur s'étaient rassemblés. Sous l'ordre d'un officier encore inconnu à ce jour, ils s'étaient attelés à se rependre dans les territoires des elfes et à tout détruire. Plusieurs clans avaient déjà été décimé et l'heure était venue pour Eäron de défendre le sien car les orques arrivaient.

Ciryiel n'attendit plus longtemps, revenant de la guerre, elle répéta les gestes qu'elle connaissait par cœur : Elle s'équipa de son haubert en cuir et déballa le sac où se trouvait son arc et son carquois. Déjà, les quelques guerriers présents courraient dans tous les sens, se déployant sous les ordres d'Eäron.

Ce qui se déroula durant la bataille, Ciryiel ne l'oubliera jamais : Les Orques avaient attaqués par tout les côtés, aidés d'un Troll des cavernes. Haut de plusieurs mètres et armé d'un épais gourdin de bois, il massacra les défenseurs. Les flèches provenant des elfes ne firent rien pour le stopper et il ne tomba qu'après avoir tué une vingtaine d'elfes. Le troll mort, les orques continuaient cependant leur attaque, animé d'une fougue que Ciryiel ne leur connaissait pas. Beaucoup plus nombreux que les elfes, ils parvinrent à percer les défenses et à se rependre dans le village. Voyant cela, Eäron demanda à Ciryiel de prendre cinq hommes et de tenter de faire évacuer les civils. Tâche à laquelle elle s'occupa durant le reste de la bataille. Les orques malmenaient les civils, mais à l'arrivée de l'efine et de sa troupe, beaucoup tombèrent avec une flèche entre les deux yeux. Pendant que l'elfine tentait d'organiser l'évacuation, des cris bestiaux parvinrent à leurs oreilles. Les orques revenaient à l'attaque en nombre et quelques minutes plus tard, un officier revint avec le reste des défenseurs en courant, en ordonnant la retraite... Ciryiel ne reverra jamais son frère, tué sous l'estoc d'une hallebarde adverse. Son corp continuait de se décomposer sur l'herbe.

Pendant les semaines qui suivirent, les elfes eurent défaites sur défaites. De nombreux villages furent victimes de l'invasion et avaient été piller et incendier. Devant une telle chose, Thranduil rassembla ses forces. Sous le commandement d'un de ses officiers, Ciryiel continua à se battre pour tenter de les repousser. De nombreuses escarmouches se déroulèrent dans les bois et l'elfine voyait toujours ses semblables tomber en nombre. Cependant, les elfes arrachèrent la victoire lors d'une bataille décisive sur les rives de la rivière, frontière entre le territoire des orques et le Palais de Vert-Bois-Le-Grand. Retranché derrière le cours d'eau et abrités par les arbres, les elfes harcelèrent les orques qui tentaient de traverser grâce à leurs flèches précises et mortelles. Ciryiel ne compta pas le nombre d'orque qu'elle fit flanche, mais jamais elle n'avait vu telle boucherie. Un sang brunâtre se rependait dans la rivière et coulait grâce à son courant. Les corps d'orques jonchèrent le sol ainsi que quelques elfes qui avaient été tués. Cependant c'était sans nul doute une victoire.

Ciryiel resta plus d'un mois en Taur-e-Ndaedelos. Pendant ce mois, elle vécue batailles sur batailles et due faire le deuil de son frère. A son arrivé à Vert-Bois-Le-Grand, des caravanes avaient été organisée pour faire évacuer les civils vers les Havres Gris. De nombreux nobles les accompagnaient. Ainsi, de nombreux melledhrims quittaient la Terre du Milieu vers Valinor. Ciryiel trouva cette attitude honteuse et sans dignité. Bien qu'elle savait la situation désespérée, surtout si les rumeurs du retour de Sauron était fondées, elle désirait plus que tout, tout faire pour défendre la Terre du Milieu et empêcher sa chute. C'est ce qu'elle fit durant l'invasion de la Forêt Noire. Ce fut une demie-victoire pour les elfes : ils avaient perdu de nombreux territoires, mais les orques avaient du se replier au suite de la bataille de la rivière. Ainsi le combat terminé, Ciryiel put retournée en Eriador où tout ne s'était pas dérouler comme prévu non plus ....


La campagne en Angmar





A son arrivée au Pays de Bree, de sombres nouvelles lui parvinrent. En effet, les serfs racontaient qu'une armée orque avait attaqué le quartier de Durdore, où se trouvait le quartier général des Peuples Libres. Lorsqu'elle leva les yeux vers l'Est, elle distingua, effectivement, des nappes de fumées noire.
Jamais elle ne traversa Bree aussi vite. Au galop, elle mena son cheval vers le quartier de Durdore, qui était en état de ruines fumantes. On lui expliqua qu'un officier orque nommé Ragash, avait organisé le pillage et la destruction du quartier dans le but d'éradiquer les Peuples Libres. En demandant plus de renseignements au milicien qui gardait l'entrée, elle apprit que les Peuples Libres avaient survécut, mais étaient très affecté par ce qu'il était arrivé. Ils avaient installés un campement provisoire dans une plaine, à l’abri de tout soupçons. Elle s'employa à envoyer un courrier au Seigneur Lengale Calanhor, pour le prévenir de sa venue.

Une fois au camp, elle y retrouva Alsédor et Gorgorol, qui furent très heureux de la revoir. C'est avec une mine sombre qu'ils lui expliquèrent la défense du quartier et l'incendie qui s'y était déclaré. Beaucoup de civils étaient mort lors de l'assaut de Ragash et les Peuples Libres présents n'eurent guère le loisir de les défendre correctement. Alsédor expliqua à l'elfine que Lengale était entré dans une colère noire, après c'est évènement et qu'il s'était jurer de trancher la tête de Ragash, pour qu'elle trône une pique. Ce dernier projetait d'attaquer son camp, qui se trouvait en Angmar.

Le départ

Les jours passèrent, tandis que Ciryiel tentait de se réintégrer dans l'armée. De nouvelles recrues avaient fait irruption et c'est ainsi qu'elle fit la connaissance de Warvick du Rohan, Andrianor et Cuilan ainsi que les hobbits Folbo et Clorimanta. D'ailleurs, voir des semi-hommes dans une compagnie militaire, l'amusa. Cependant, il fallait avouer que les plats concoctés par Clorimanta, qui s’avéra être la nouvelle cuisinière du groupe, étaient onctueux. De plus, Gorgorol avait été promu Lieutenant, chose à laquelle il allait falloir s'habituer. Quoi qu'il en soit, le départ vers l'Angmar approchait. Tandis que Ciryiel vaquait à ses occupations dans le camp, elle pouvait observer l'agitation qui grandissait. Les visages se faisaient pâles et beaucoup s'entraînaient à l'escrime ou à l'arc. De plus, Clorimanta venait de faire parvenir de nombreuses provisions pour le voyage. Tout ceci ne faisait qu'acroitre la nervosité de Ciryiel compte tenu du départ imminent.
Le soir avant de partir, les Peuples Libres se réunirent au Poney Fringuant, une dernière fois avant le départ. Durant cette soirée, Alsédor annonça une nouvelle plutôt déconcertante, compte tenu du proche départ vers la capitale de l'ennemi. En effet, ce dernier venait de demander Neylinn du Rohan en fiançaille. Bien que cette nouvelle réjouit les Peuples Libres, Ciryiel se demanda si le couple allait survivre à la campagne. Elle écarta cette pensée et tenta de profiter de la soirée, bien qu'une angoisse lui tirailla le ventre.

Aux vêpres, tout le monde était rassemblé. Le départ fut ordonné et les Peuples Libres quittèrent le Pays de Bree en rangs et la tête haute. D'aucuns diront plus tard que nombreux furent ceux qui tentèrent de les en empêcher. En effet, de nombreux civils huèrent leur départ et leur demandèrent de rester ici, déclarant qu'aller en Angmar était une mission suicide. Il fallait avouer que Ciryiel était plutôt d'accord avec eux. Elle ne voulait pas faire marche arrière, mais pénétrer en Angmar était une chose très risquée et quand bien même si les Peuples Libres étaient de farouches guerriers.

Quoi qu'il en soit, le soleil venait de se lever lorsqu'il quittèrent le Pays de Bree et arrivèrent dans l'ancien territoire de l'Arnor

La capture de Lengale

A partir du moment où ils quittèrent Pont-à-Trétaux, les choses basculèrent. En effet, ils furent en embuscade par un groupe d'orque et l'escarmouche se conclut sur quelque chose de funeste. En effet, Folbo se fit tué et ont l'enterra sous un caîrn de fortune. Les Peuples Libres dirent une prière et quittèrent l'endroit le visage blême.
Plus tard, alors qu'ils traversaient un petit pont de bois, ce dernier s'écroula sous le passage de Lengale et ce dernier fut emporté par le courant. Sans l'intervention des hommes du Rohan, c'est à dire Eonord et Gorgorol, qui parvinrent à le récupérer, les Peuples Libres auraient dut tenter de retrouver son corps en contre-bas. Une fois Lengale récupéré, les Peuples Libres furent surprit par un groupe d'éclaireurs orque. Lorsque ceux-ci virent qu'ils étaient repérer, ils fuirent en direction de fermes, qui semblaient abandonnées, un peu plus loin. Il n'en fallut pas plus pour que Lengale ordonne la poursuite. Le groupe se scinda en deux et les officiers partirent en éclaireur.

L'attente fut très longue. Pendant que les officiers s'affairaient à fouiller ferme après ferme, les soldats patientaient et observait la scène. Certains se restauraient, d'autres affûtaient leurs armes l’œil aux aguets. A un moment donné, un cor ébranla les airs et des flammes s'élevèrent. Une ferme était entrain de brûler, les flammes communiquant sur les herbes sèches d’à côté. Les Peuples Libres abandonnèrent leurs chevaux et coururent en direction du bâtiment en feu. Une fois sur place, ils découvrirent Gorgorol, Eonord et Dillios, paniqués. Lengale était entré avant que les flammes apparaissent. Il n'en fallut pas plus pour que les hommes tentèrent le tout pour le tout et entrèrent. Ciryiel dut rester en arrière pour veiller si les orques ne revenaient pas, place qui n'était pas la sienne trouva-t-elle. Les minutes semblèrent durer une éternité, tandis que l'elfine observait la maison qui menaçait de s’effondrer, le feu ayant largement consummé le toit. Ciryiel alerta les autres à l’intérieur, espérant qu'il l'aie entendue. Quelques secondes plus tard, les hommes sortirent dans un panache de fumée et sautèrent sur le sol. La maison s'écroula un instant plus tard.

Lengale n'était pas à l’intérieur. Un groupe d'orque s'était emparé de lui et l'avaient enlevé. Dillios, œil affuté, réussit à retrouver leur piste et une longue chasse s'en suivit. Pour finir, les traces s'arrêtèrent dans les ruines d'un avant-poste arnorien, qui semblait habité. Les Peuples Libres s'infiltrèrent à l’intérieur, grâce aux flèches silencieuses d'Alsédor et de Ciryiel. Arrivé au centre, ils furent découvert et une scène macabre s'ouvrit à eux. Lengale était attaché sur une pierre entourée de crâne et de feu, servant sûrement à accomplir une sorte de rituel angmarrin. Les Orques l'entouraient de toute part, et ils furent rapidement rejoint par des ouargues. Les Peuples Libres, mains crispés sur leurs épées, ne purent rien faire. Les Orques menacèrent les hommes de tuer Lengale si ils tentaient quoi que ce soit. C'est ainsi que les Ouargues furent montés par les orques et qu'ils évacuèrent les ruines en direction ... De l'Angmar.

De ce qu'il se passa ensuite, Ciryiel n'en sut que très peu. Désignée à garder le campement avec quelques troupes, les autres partirent sous les ordres d'Eonord pour tenter de récupérer Lengale. L'attente fut très longue et une nuit entière passa avant qu'ils revinrent à l'aube, avec le Seigneur Calanhor. Ce fut un énorme soulagement. Cependant, Lengale était dans un piteux état et il était clair qu'il avait été torturé. Inanimé, les Peuples Libres le transportèrent jusqu'à Esteldin, où ils attendirent son réveil.

Aughaire

Lengale s'éveilla quelques jours plus tard. Bien que très affaiblit, il insista pour que la campagne reprenne et c'est avec des regards soucieux vers leur Seigneur, que les Peuples Libres reprirent la route et quittèrent Esteldin. A présent, ils s’apprêtaient à gagner l'Angmar.

Pour Ciryiel, le voyage fut très éprouvant. Les elfes étaient très sensible aux choses ténébreuses qui formaient un rempart surnaturel entre les Terres Solitaire et le territoire d'Angmar. Lorsque la colonne des Peuples Libres franchit Ram Duath, Ciryiel fut très affectée et une angoisse horrible l’accompagnât durant toute sa traversée. Malheureusement pour les Peuples Libres, ils allaient devoir livrer bataille. En effet, l'entrée vers l'Angmar était gardée par des hommes au service du Roi Sorcier. Dès lors, les Peuples Libres n'avaient que pour seule chance, le fait de faire une percée dans les défenses, en chargeant le plus rapidement possible. Cette idée réjouit les rohirrims qui se placèrent en tête de colonne, lances en avant. Ciryiel se plaça en arrière avec Alsédor et elle attrapa son arc, espérant toucher quelques hommes durant son passage. Un ordre fut hurlé et ils chargèrent. Ils passèrent la première ligne sans aucune difficulté. Les hommes présents ne s'attendaient pas à se faire charger et rien ne fut fait pour empêcher l'entrée des Peuples Libres, qui fut fracassante. Deux hommes maradeurs de l'Angmar furent abbatut et les Peuples Libres continuèrent leur charge. Concernant la deuxième ligne de défense, ce fut moins simple. En effet, les défenseurs qui avaient entendu le tumulte en avant, se préparèrent et des lances furent lancées lorsque les Peuples Libres arrivèrent. Ciryiel entendit plusieurs hennissements de douleurs des chevaux, mais ne se retourna pas pour voir qui était tombé. Comme tous, elle continua. Les morts seront pleurés plus tard.

Aughaire était un campement de la tribu d'hommes de Trev Gallor, qui luttaient contre le Roi Sorcier. Le but des Peuples Libres étaient de faire jonction avec cette tribu, qui était encerclée par les forces de angmarrienne. La charge fut victorieuse et c'est éreinté que les Peuples Libres arrivèrent au campement. Ciryiel observa, méfiante, les hommes qui les accueillirent. Ils ne semblaient pas particulièrement heureux de voir les Peuples Libres arriver, mais Lengale leur assura qu'il à quoi s'en tenir avec eux. Les Peuples Libres furent installés à côté d'un lac pollué, où ils purent se reposer. Pendant la nuit, Ciryiel fut appelée auprès de Lengale, en compagnie de Gorgorol et de Dillios. Ce premier les fit traverser le camp et les présenta devant le chef de la tribu, un homme dont le nom n'inspirait rien qui vaille à Ciryiel. Celui-ci demanda a Lengale de présenter ces "Champions". Les trois hommes se regardèrent, ne comprenant pas ce qu'il se passait. Lengale, lui, semblait être le seul à comprendre. Pendant ce conseil, Gorgorol fut désigné responsable de l'infanterie, pour l'attaque contre le camp de Ragash. Dillios, lui, avait pour but de s'infiltrer à un conseil de guerre de l'orque, pour pouvoir épier ses futurs mouvements et Ciryiel fut désignée comme championne des archers. C'est avec un étonnement grandissant qu'elle accueillit la nouvelle. Elle n'avait pas l’expérience du commandement et ne savait pas comment s'y prendre. Elle fit pas de ses inquiétudes à Lengale, qui ne semblait pas s'en préoccupé. Le chef Trev Gallor expliqua aux trois champions que pour leur accorder une totale confiance et le commandement de ses hommes, il leur fallait prouver leurs compétences.

Ainsi, le lendemain, les Peuples Libres attaquèrent un village angmarrin et les champions désignés par Lengale prouvèrent leur valeur et ramenant au chef Trev Gallor, une victoire nette.


L'attaque du camp de Ragash.

Il fallut quelques jours aux Peuples Libres et aux Trev Gallor pour planifier l'attaque. Le camp de Ragash, était un grotte où le chef orque s'était abrité en apprenant la venue des Peuples LIbres. Depuis, il s'y retranchait et s'était préparer à une attaque. D'après les éclaireurs Trev Gallor, une force plutôt conséquente le défendait. Les hommes du clan d'Aughaire furent placés sous le commandement de Lengale, qui avait toute la confiance du chef Trev Gallor. Eux, ils allaient assurer l'arrière-garde jusqu'au trajet. Ciryiel avait toujours le commandement des archers, choses qui lui déplaisait. Bien qu'elle avait menée l'attaque du village avec brio, elle ne se sentait pas l'âme d'un chef. Quoi qu'il en soit, elle tenta de cacher ses inquiétudes.

L'armée ainsi rassemblée fit route en début de mâtiné, tandis que le ciel se recouvrait d'un imposant nuage noire, comme si une quelconque magie avait été mise en œuvre pour effrayer les Peuples Libres et les Trev Gallor. Rien ne les fit reculer. Il leur fallaut marcher une demie-heure avant d'atteindre la grotte en question. Les Peuples Libres, bannières levées, s'avancèrent en ligne et un orque se découvrit, entouré d'une dizaine de ses frères d'armes. Il se présenta comme étant le messager de Ragash et ordonna aux Peuples Libres de se rendre, sans condition, sans quoi il se verraient mourir ce jour même. Aucuns des membres des Peuples Libres ne flanchèrent. Au contraire, Gorgorol cracha au sol en rejetant vulgairement la proposition du messager, tandis qu'Eonord dégainait déjà sa lame. Lengale les calma et Eonord se retrouva à fulminer en réduisant en miette un cailloux qu'il venait de ramasser. Pendant ce temps, Ciryiel sentait sa main se crisper sur la garde de son épée. Ce qu'il ce passa ensuite, Ciryiel s'en souvint toute sa vie. Lengale s'avança de quelques pas et il lança la bannière qu'il tenait à une vitesse impressionnante. Elle transperça la poitrine de l'orque, qui recula sous la violence du choc. Après s'être rendu compte qu'il venait de se faire empaler vif sur la bannière, il s'écroula sur le sol, sous les regards impuissants des autres orques. C'était le signal. Les Peuples Libres dégainèrent et chargèrent en compagnie des Trev Gallor.

Durant ce premier combat, Ciryiel combattit avec ses deux lames légères. N'étant pas à l'aise avec une longue épée, elle préférait s'adonner à l'escrime avec deux fines lames elfiques, avec lesquelles elle était très rapide. Pirouettes après pirouettes, elle fit tomber quelques orques avant que le combat ne s'achève, l'entrée de la grotte étant à présent pacifiée, les gardes s'étant fait massacré sous le nombre des attaquants. Ces derniers n’attendirent plus longtemps avant d'entrer. Les difficultés commencèrent à l’intérieur. Les éclaireurs n'avaient pas eu tord en déclarant que Ragash s'était préparé à l'attaque. En effet, il avait disposé ses troupes un peu partout et ceux-ci s'étaient embusqués, attendant la venue des attaquants. Beaucoup d'hommes périrent ainsi et il fallut de nombreuses minutes aux Peuples Libres pour se frayer un passage vers la tannière de Ragash, et ce à coup d'acier.

Lorsque Ragash se présenta devant eux, Ciryiel fut épouvantée. Ragash était un orque incroyablement grand et musclé. Un casque d'élan lui recouvrait le crane et sa musculature était protégée par une armure en acier, terminée sur les côtés par des pointes meurtrières. Les Peuples Libres s'étaient jetés dans son piège. Rapidement, ils furent encerclés par Ouargue et Troll. Ragash, riant ordonna l'attaque. Lengale scinda l'armée en deux : L'un devait retenir les forces qui attaquaient par le sud, l'autre s'occupait de Ragash. Ciryiel se retrouvait à tenter d'empêcher Ouargue et Trolls de se frayer un passage. Elle était aidée d'Alsedor et d'Eonord et Warvick se joint à eux un peu plus tard. Les orques tombèrent sous les coups puissants des rohirrims et sous les flèches précises d'Alsédor et de Ciryiel. Bientôt, les Trev Gallor se joignirent à la mêlée et ils firent tomber les trolls. Ragash était désormais seul contre les Peuples Libres, qui se réservèrent le fait de lui faire sa fête...

L'Orque fut très dur à tuer, il fallut s'y mettre à une dizaine pour le faire tomber. Il fut affaiblit par un coup bien placé de Lengale, qui lui lacéra les jambes. Gorgorol, lui, s'occupa de lui taillader le bras où il tenait sa masse d'arme. Une fois désarmé, il fut aisé aux troupes de l'achever. Ils ne se privèrent pas d'enfoncer toutes leurs lames dans le corp à présent en charpie, de Ragash. Ciryiel, emportée par la haine du combat, s'adonna à cette barbarie aussi... Bientôt, les Peuples Libres fêtèrent leurs victoires à l’intérieur du camp d'Aughaire, félicités par les Trev Gallor et remerciés comme il se devait.

A présent, les Peuples Libres repartaient victorieux en direction de Durdore, qui devait à présent être reconstruit.


[NEW] Départs et retour


Le temps passa plutôt rapidement après le retour des Peuples Libres en Ériador. Tous eurent vent de la victoire qu'ils avaient eu contre Ragash et ce fut sous un tonnerre d’acclamation qu'ils défilèrent à Bree. Pour Ciryiel, ce fut la première fois qu'elle se sentie utile, ayant une véritable place, un rôle dans la guerre qui embrasait la Terre du Milieu.
A leur arrivée à Durdore, tout ne fut plus que réjouissance et fête. En effet, les Peuples Libres avaient le coeur léger, seul Lengale continuait de conserver sur austérité et sa mine sérieuse. Quoi qu'il en soit, Ciryiel passa un très bon moment, le tout ponctué de chants, de bière (Enfin, de vin plutôt) et de rire.

Les semaines défilèrent rapidement... Les Peuples Libres continuaient à patrouiller dans la région, tandis que les entraînements reprenaient de plus belle. Ce fut l'occasion pour tous d'améliorer ses compétences martiales en escrime ou au tir-à-l'arc. La nouvelle de la victoire sur Ragash fit rapidement le tour de l'Ériador. Ceci eut pour résultat de faire arriver de nouvelles recrues où se détacha l'elfe Hatheldem. Ciryiel n'avait jamais rencontré un elfe comme cela. C'était quelqu'un de très jovial, là où les autres elfes étaient, généralement, sérieux et humble. Cela n'empêchait pas Hatheldem de l'être, sérieux, lorsqu'il le fallait. Qui plus est, il était doué au maniement d'une épée et c'est tout ce dont avait besoin l'Armée des Peuples Libres pour l'instant.

Le temps passa, tandis que les Peuples Libres continuaient les entraînements. Quelques escarmouches éclatèrent contre des angmarrins ou des bandits, mais jamais rien de très sérieux. Quelques tensions commencèrent à faire leur apparition, mais Ciryiel restait loin de tout cela. Ce n'est que par hasard qu'elle prit connaissance de la séparation d'Alsédor et de Neylinn ou encore de l'arrivée impromptue de son frère, à Bree, qui le recherchait pour le ramener au Gondor où sa tête était mise à prit. La situation failli vraiment s'embraser, mais le dénommé Hergil fut mit hors de Bree, outrepassant l'autorité des Gardes de la ville. Après cela, Alsédor changea. Il était de plus en plus lunatique, la mine toujours sombre. Il disparaissait des journées entières pour ne revenir que dans la nuit. Elle ne le reconnaissait plus vraiment et s'en inquiétait. Après quelques discutions, le Gondorien finissait toujours par lui dire que tout allait bien.

Des mois après leur retour, Ciryiel reçu un courrier qui l'obligea à partir, une nouvelle. Mais plus en Forêt Noire. Non, cette fois c'était aux Havres Gris qu'elle avait rendez-vous avec sa famille. Ne prenant pas la peine de dire au revoir à ses compagnons, elle préféra partir le jour même de peur de manquer ses parents. En effet, ceux-ci étaient résolus à quitter les terres d'Arda. Ne prenant la peine de s'arrêter que pour faire boire son cheval, elle fila rapidement en direction des Havres Gris. Elle croisa des nombreuses caravanes d'Elfes qui voulaient rejoindre Valinor. Cette vision la consterna : Pourquoi son peuple fuyait-il au lieu d'aider les Peuples Libres à se défendre ? Ce n'est que quelques semaines plus tard qu'elle rejoignit les Havres Gris. Sa famille s'était installée en dehors de la ville, en attendant l'arrivée prochaine des navires. A sa vue, Nimië sauta dans ses bras, laissant aller toutes ses émotions. Ils désiraient quitter la Terre du Milieu où l'eau des rivières n'était plus que sang, l'herbe des braises et des maisons, des ruines fumantes. En Forêt Noire, la situation semblait désespérée : Des flots d'Orques se déversaient de la Forteresse Noire et les derniers guerriers melledhrims avaient du mal à les contenir. Dans un ultime acte de désespoirs, Trandhuil avait envoyé des messagers auprès des Hauts-Elfes espérant recevoir de l'aide. Ils ne prirent guère de temps pour répondre, en envoyant archers et supports médical, ce qui avait permi aux Melledhrims de reprendre l'avantage, pour un petit moment. Les Nains, eux, avaient perdu Kazad-Dûm et s'étaient réfugiés sous les Montagnes Bleues. Personne ne semblait enclain à aider les Elfes. C'était pour cela que la famille de Ciryiel, déjà accablée suite à la mort Eäron, avait décidée de partir. Elle comprenait parfaitement ce choix, mais ne pouvait se résoudre à les accompagner. Elle ne voulait pas abandonner la Terre du Milieu, convaincue que la cause des Peuples Libres n'était pas désespérée.

C'est ainsi qu'elle dit adieu à ses parents et aux membres de son clan. En voyant le bâteau s'éloigner, elle éprouva énormément d'amertume mêlé à un sentiment d'impuissance. Elle n'allait jamais revoir ses parents, ne désirant pas les suivre en Valinor. Elle retournera le soir même en direction de l'Ériador.




[NEW] La scission


Elle revint en Ériador quelques mois après son départ. Et comme elle eue le déplaisir de le voir, les tensions au sein de l'Armée avaient dégénérées. Lengale s'était absenté, remettant le commandement de l'armée à Gorgorol et Alsédor. Ceux-ci avaient prit du galon durant l'absence de Ciryiel et cette annonce ne fit pas que des heureux. Corrompu par son orgueil, Éonord n'accepta pas cette décision. Résolu à ne pas suivre les ordres d'un gondorien qui était arrivé au sein de l'armée bien après lui, il boucla ses affaires et quitta l'Armée. Prenant cela comme une désertion, les deux nouveaux commandants furent très horripiler de cette attitude. Ils décidèrent de traquer Éonord en le taguant de déserteur. Conflit de pouvoir auquel les hommes durent participer, impuissant. Ciryiel dut participer à cette traque à travers l'Ériador.

Après des semaines de chevauchée, Éonord fut retrouvé et il discuta de long instant avec Alsédor. La situation ne fit qu'empirée. Plus résolu que tout à ne pas revenir "lécher les bottes d'un gondorien", il tourna le dos une ultime fois aux Peuples Libres. Alsédor décida là de stopper la traque, mais décréta qu'il n'en avait pas fini avec le rohir. Concernant Gorgorol, Ciryiel perçu son silence comme étant l'expression innée de la perte d'un ami et d'un compagnon d'arme.

Mais pourquoi Lengale s'était-il absenté ? Où était les Hauts Gradés qui étaient censés régler les conflits internes ? L'Armée des Peuples Libres s'enlisait des conflits internes qui eurent raison de sa cohésion. Beaucoup décidèrent de suivre l'exemple d'Éonord et de partir, tandis qu'Alsédor et Gorgorol tentaient de raisonner les dernier restant.

Ciryiel, elle, était bien décidée à ne pas partir. Trouvant la situation déjà bien assez désespérée comme cela, elle ne voulait pas abandonnée. Cependant, le départ d'Éonord fut un coup dur pour tous, sans exception.

Quoi qu'il en soit, le temps passa pendant lequel l'inaction acheva les hommes. Ils passaient leurs journées à s'attaquer aux mannequins d'entraînements, tandis que Gorgorol intensifiait les entraînements physique. Lui aussi semblait affligé par l'inaction et désirait plus que tout passer orques, bandits et angmarrins au fil de son acier. L'Armée des Peuples Libres n'était pas morte pour autant, de nouvelles recrues continuaient de venir et c'est ainsi qu'arriva Éricon, Ioreldir, Saerolir et un nain répondant au nom d'Hydrolare. Personnes que Ciryiel n'eut le loisir de rencontrer. Cependant, une recrue se présenta à elle tandis qu'elle discutait avec Gorgorol au Poney Fringuant : Ceara. Elle semblait être une bonne guerrière, doublée d'un talent inné à l'arc. Amicale et dévouée à la cause des Peuples Libres, elle et les nouvelles recrues allaient sans doute faire remonter la pente aux Peuples Libres, qui en avaient bien besoin.

[HRP]

Va falloir me redire tout en role play parlant ! Héhé ! Ok j'me tais !

Si non, encore bienvenue parmi nous, Ciryiel !

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UP DU 18/03 : Ré écriture totale du background pour s'adapter à mon entrée dans les Peuples Libres et à votre rencontre. J'espère que cela vous plaira !

Gloups. Il me semble que j'ai écris un peu trop de texte... Je me doute que fort peu d'entre vous lira le background et vous avez le droit de me blâmer pour ne pas avoir penser à vos yeux. A vous de voir si vous préféreriez une version condensé de la vie de Ciryiel ou si je laisse ça comme ça.

Moi ça me va comme ça.

Ben, plus c'est détaillé, mieux c'est. On fait court pour la présentation lors du recrutement, mais là, il faut se faire plaisir.

Mais oui ça va ! Si c'est trop court, là je sais pas quoi dire... Mais si c'est trop long, ils n'ont qu'à pas lire ! Et puis, tu parles de fermes... De guerres... Que des choses amusantes quoi !

OOOo! Je n'ai pas encore eu le temps de tout lire (le temps me fuit en ce moment) mais je vais le faire.
Quand a la taille du texte je ne peux pas faire ce genre de reproches, quand j'écris je ne sais jamais mettre le mot fin... Bravo pour ce travail

Merci à tous pour l'intérêt que vous portez à la biographie de mon elfine ! Contente que ça vous plait !
Je vais pas tarder à rajouter le récit de ce que Ciryiel à vécue en Forêt Noire. Soyez attentif :b

News du 04/04 : Ajout d'un paragraphe sur ce qu'a vécue Ciryiel en Forêt Noire. J'ai fais cours.

La présentation, ca ne va pas du tout!
C'est agaçant de voir un travail aussi soigné, illustrations etc...
Penses un peu aux gorets dans mon genre qui sont infoutus
de faire une présentation correcte...allez quoi! Fais "sale" la prochaine fois!

Pour le reste:
C'est clair, on comprend tout, mon adjudant-chef aurait dit: c'est carré.
C'est d'autant plus appréciable que c'est tout de même assez long, alors..bravo.

Chapeau bas pour moi aussi.

Merci beaucoup pour vos commentaires, ça me fais très plaisir ! La suite viendra avec la campagne en Angmar, en espérant que cette partie ne soit pas tragique.

Sincèrement, bravo. Ce n'est pas tous les jours qu'on voit un bg aussi complet, bien organisé, clair tout en restant bien écrit et brodé. Chapeau bas Ciryiel

Maj du 01/05 : Ajout de la campagne d'Angmar

Merci.

Bon elle nous vient cette suite ?

Mise à jour du 02/09 : Ajout de deux nouveaux chapitres et actualisation de la liste des personnages important. (Si j'ai commise une erreur concernant la description ou le comportement de vos personnages, n’hésitez pas à me faire signe pour que je corrige tout ça.) Désolé aussi pour la tournure de certaines phrases, mais j'étais pas très inspirée.

Petite mise au point, Eonord ne déteste pas Gorigorol et Alsédorounet, juste qu'il n'apprécie pas... Ce qu'ils sont.

Excellent, si non !